I – Histoire de la Transylvanie depuis la conquête hongroise jusqu’à l’époque du premier établissement de colons allemands (895-1…

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I – Histoire de la Transylvanie depuis la conquête hongroise jusqu’à l’époque du premier établissement de colons allemands (895-1172)
Editions de textes, documents: les lois promulguées par les rois hongrois de la dynastie Árpád sont réunies dans le premier volume du Corpus Iuris Hungarici. Sous la dir. de D. MÁRKUS, Bp., 1899; le recueil des chroniques: SRH et GOMBOS, Catalogus…; Diplomate Hungarica antiquissima I. Ed. GY. GYÖRFFY, Budapest, 1992, les sources byzantines: FBHH et GY. MORAVCSIK, Byzantinoturcica I-II2, Berlin, 1958, et Constantin Prophyrogénète (DAI); diplômes: SZENTPÉTERY I., Regesta regura stirpis Arpadianae critico-diplomatica I, Bp., 1923. Les publications roumaines à ce sujet: DRH Transilvania I. et X. Parmi les chroniques ultérieures, la plus importante reste Anonymus; on peut consulter pour certains sujets: J. THURÓCZY, Cronica Hungarorum, Augsburg, 1488, édition fac-similé: Bp., 1986, ainsi que A. BONFINI, Rerum Hungaricum decades…, Leipzig, 1936.
Un ouvrage fondamental: GY. GYÖRFFY, Geographia…; ainsi que GY. KRISTÓ–F. MAKK–L. SZEGFŰ, Adatok korai helyneveink ismeretéhez (Données à la connaissance des toponymes hongrois anciens) I-II, Szeged, 1973-1974; 1131-1152. Dir. 1971; Anonymi Descriptio Europea Orientales. Sous la dir. O. GÓRKA, Cracoviee, 1916.
Études sur les premières sources hongroises: C. A. MACARTNEY, Studies on the Early Hungarian Historical Sources, Bp., 1940, IDEM, The Medieval Hungarian Historians. A Critical and Analytical Guide, Cambridge, 1953.
A propos de ce chapitre, il est particulièrement important de nous référer à l’Histoire de Transylvanie en trois volumes (vol. I. Des origines á 1606), Bp., 1986. où l’archéologie des agglomérations de la période de la conqùete du pays et de la fondation de l’Etat hongrois a été traitée par l’auteur du présent chapitre, tandis que la partie historique basée sur les chroniques et présentant la période après 895 a été rédigée par László Makkai dans une conception différente. D’autres ouvrages de synthèse importants: GY. PAULER, A magyar nemzet története az Árpád-házi királyok alatt (L’histoire de la nation hongroise sous les rois árpádiens) I-II, Bp., 1899 réédition: 1984; B. HÓMAN, Geschichte des ungarischen Mittelalters I, Berlin, 1940; ŞT PASCU, Voievodatul…; les parties relatives à cette question de RAPMP: M. RUSU, The Autochthonous Population and the Hungarians on the territory of Transylvanie in the 9th-11th Centuries; GY. GYÖRFFY, István király és műve (Le roi Etienne et son œuvre), Bp., 1977; K. BAKAY, A magyar államalapítás (La fondation de l’Etat hongrois), Bp., 1978; F. MAKK, Magyarország a 12. században (La Hongrie au XIIe siècle), Bp., 1986; GY. KRISTÓ, Levedi törzsszövetségétől Szent István államáig (Du fédéralisme tribal de Levedi à l’Etat de Saint Etienne), Bp., 1980, IDEM, Tanulmányok az Árpád-korról (Études sur l’époque árpádienne), Bp., 1983, IDEM, A vármegyék kialakulása Magyarországon (La formation des comitats en Hongrie), Bp., 1988, IDEM, A 10. századi Erdély politikai történetéhez (Essai sur l’histoire politique de la Transylvanie au Xe siècle), Sz, 1988.
Un tableau historique et archéologique de la période postérieure à la conquête hongroise, reflétant le point de vue saxon: K. HOREDT, Frühmittelalter…; IDEM, Das frühmittelalterliche…; 672Brefs aperçus sur l’époque, sur l’histoire hongroise en français, en anglais et en allemand: L. MUSSET, Les invasions: le second assaut contre l’Europe chrétienne (VIIe-XIe siècles), Paris, 1971; C. A. MACARTNEY, Hungary, a short history, Edinburgh, 1962; IDEM, Geschichte Ungarns, Stuttgart–Berlin–Köln–Mainz, 1971.
La théorie d’un «Etat féodal roumain» en Transylvanie aux IXe-Xe siècles, fondée sur la chronique d’Anonymus comme source authentique absolue a été formulée il y a bien des décennies, par: B. CÂMPINA, Le problème de l’apparition des Etats féodaux roumains, in Nouvelles Etudes d’Histoire, Bucarest, 1955 – depuis ce temps-là, cette conception se maintient: ŞT. STEFĂNESCU, Les premières formations étatiques sur le territoire de la Roumanie, Dacoromania I, 1973; M. RUSU, La population autochtone et les Hongrois sur le territoire de la Transylvanie aux IXe-XIe siècles, Congressus Quartus Internationalis Fenno-Ugristarum II, Bp., 1980; IDEM, Frühformen der Staatsentwicklung in Rumänien. Betrachtungen zur sozialökonomischen und politischen Lage, ZA 18, 1984; ŞT. OLTEANU, State Formations on the territory of Romania and the process of their unification in the Ninth-Fourteenth Centuries, in RAPMP; IDEM, Rumänische politische Strukturen im 9-11. Jahrhundert, in Interaktionen der mitteleuropäischen Slawen und anderen Ethnika im 6-10. Jahrhundert, Nitra, 1984.
Il est non moins douteux de supposer au Xe siècle un Etat «Hetumoger» en Pannonie et un autre «Onogur» en Transylvanie, c’est-à-dire deux «quasi Etats hongrois» séparés et indépendants, cette conception étant fondée exclusivement sur «analyse» d’Anonymus et des Gesta de Simon Kézai datant de la fin du XIIIe siècle comme seules sources authentiques, ainsi que le fait I. BOBA, dans son étude Transylvania and Hungary. From the Times of Álmos and Árpád to the Times of King Stephen, in Festschrift A. T. SZABÓ–ZS. JANKÓ. L. MAKKAI choisit également comme source principale la chronique d’Anonymus dans son plus récent travail: Politische Geschichte Siebenbürgens im 10. Jahrhundert, ibid.; où il développe sa conception formulée dans l’Histoire de Transylvanie de 1986, en établissant des parallèles entre les noms mentionnés dans la chronique (source, hélas, trop pauvre) et les noms de lieu, essayant ainsi de retracer l’histoire de l’époque.
GY. GYÖRFFY présente les thèses et l’évolution de l’analyse critique d’Anonymus: Formation d’Etats au IXe siècle suivant les Gesta Hungarorum du Notaire Anonyme, in Nouvelles Etudes Historiques, Bp., 1965; IDEM, Abfassungszeit, Autorschaft und Glaubwürdigkeit der Gesta Hungarorum des Anonymen Notars, Acta Antiqua Academiae Sc. Hungaricae 20, 1972. Un autre ouvrage fondamental: M. GYÓNI, Les Volochs des Annales primitives de Kiev, Etudes Slaves et Roumaines 2, 1949.
Sur la conquête du pays et sur les incursions militaires: C. A. MACARTNEY, The Magyars in the Ninth Century, Cambridge, 19682; A. BARTHA, The Hungarian Society in the 9th and 10th Centuries, Bp., 1975; GY. GYÖRFFY, The Original Landtaking of the Hungarians, Bp., 1975; IDEM, Landnahme, Ansiedlung und Streifzüge der Ungarn, AH 31, 1985; L FODOR, Die große Wanderung der Ungarn vom Ural nach Pannonien, Bp., 1982; K. MESTERHÁZY, Die landnähmenden ungarischen Stämme, Acta Arch. Ung. 30, 1978; R. LÜTTICH, Ungarnzüge in Europa im 10. Jh., Berlin, 1910, réédition: 1965; G. FASOLI, Le incursion ungare in Europa nel secolo X., Firenze, 1945; SZ. DE VAJAY, Der Eintritt des ungarischen Stämmebundes in die europäische Geschichte (862-933), Mainz, 1968; M. SCHULZE, Untersuchungen zu den Ungarneinfällen nach Mittel-, West- und Südeuropa (899-955 n. Chr.), Jahrbuch des Römisch-Germanischen Zentralmuseums 31, 1984; TH. BOGYAY, Ungarnzüge gegen und für Byzanz, Ural-Altaische Jahrbücher 8, 1988.
Sur les relations avec Byzance: F. DÖLGER, Ungarn in der byzantinischen Reichspolitik, Archivum Europae Centro-Orientalis 8, Bp., 1942; GY. MORAVCSIK, Die byzantinische Kultur und das mittelalterliche Ungarn, Berlin, 1956; IDEM, Studia Byzantina, Bp., 1967; IDEM, Byzantinum and the Magyars, Bp., 1970; GY. GYÖRFFY, Zur Geschichte der Eroberung Ochrids durch Basileos II, Actes du XIIe Congrès International d’Etudes Byzantines II, Beograd, 1964; IDEM, Rôle de Byzance dans la conversion des Hongrois. Cultus et cognitio, Varsovie, 1976; GY. SZÉKELY, La Hongrie et Byzance aux Xe-XIIe siècles, AH 13, 1967; N. OIKONOMIDES, A propos des relations ecclésiastiques entre Byzance et la Hongrie au XIe siècle: le métropolite de Turquie, in Revue des Etudes Sud-Est Européennes 9, 1971; F. MAKK, Der ungarische Staat und Byzanz in der heimischen Forschung des letzten Jahrzehntes, Acta Antiqua et Archaeologica 23, 1981; GY. KRISTÓ, Ajtony and Vidin, Studio Turco-Hungarica V, 1981.
Les matériaux archéologiques de l’époque de la conquête du pays: I. DIENES, Die Ungarn um die Zeit der Landnahme, Bp., 1972; IDEM, The Hungarians cross the Carpathians, Bp., 1972; K. BAKAY, Archäologische Studien zur Frage der ungarischen Staatsgründung, Acta Arch. Hung. 19, 1967; J. GIESLER, Untersuchungen zur Chronologie der Bijelo Brdo-Kultur. Ein Beitrag zur Archäologie des 10. und 11. Jahrhunderts im Karpatenbecken, Praehistorische Zeitschrift 56, 1981 – sa critique détaillée: L. KOVÁCS, Über die Datierung der Grabfunde des 10. Jahrhunderts in Ungarn anhand der Arbeit von J. Giesler, Acta Arch. Hung. 37, 1985. Catalogue et description cartographique des objets et des traditions hongrois du Xe au XIe siècle dans le bassin des 673Carpates: CS. BÁLINT, Les tombes à cheval chez les Hongrois aux IXe-XIe siècles, AEMA 2, 1982; A. KISS, Studien zur Archäologie der Ungarn im 10. und 11. Jahrhundert, in Die Bayern und ihre Nachbarn, Wien, 1985; L. KOVÁCS; Byzantinische Münzen im Ungarn des 10. Jahrhundert, Acta Arch. Hung. 35, 1983.
Sur les trouvailles archéologiques de Transylvanie de l’époque de la conquête du pays: I. KOVÁCS, Der landnahmzeitliche Friedhof von Kolozsvár–Zápolya–Gasse, Közlemények az Erdélyi Nemzeti Múzeum Érem- és Régiségtárából (Publications du Département de médailles et d’antiquités du Musée National de Transylvanie) 2, Kolozsvár, 1942; K. HOREDT, Die Metallfunde des 10-11. Jahrhunderts aus Siebenbürgen, in IDEM, Untersuchungen zur Frühgeschichte Siebenbürgens, Bukarest, 1958. Sur le cimetière des Hongrois conquérants (B) de Maroskarna: K. HOREDT, Die Ansiedlung von Blândiana, Dacia, 10, 1966. Sur son caractère indubitablement hongrois voir I. FODOR, Die Bulgaren in den ungarischen Ländern, MBIÖ VI/1984/2.
Pour les agglomérations hongroises, leur toponymie et la mise en place de l’administration au cours des Xe-XIe siècles: GY. GYÖRFFY, Autour de l’Etat des semi-nomades: Le cas de la Hongrie, EHH 1, 1975; IDEM, Système des résidences d’hiver et d’été chez les nomades et les chefs hongrois au Xe siècle, AEMA 1, 1976. Les pages 134-135 de cet ouvrage contiennent la critique d’István Bóna concernant l’explication roumaine des fouilles de Doboka, avec de longues citations du livre de I. KNIEZSA, Ungarns Völkerschaften im XI. Jahrhundert, Archivum Europae Centro-Orientalis 4, 1938; ensuite E. WAGNER, Historisch-statistisches Ortsnamenbuch für Siebenbürgen, Köln–Wien, 1977; G. SCHRAMM, Eroberer und Eingesessene. Geographische Lehnnamen als Zeugen der Geschichte Südosteuropas im ersten Jahrtausend n. Chr., Stuttgart, 1981; G. HALLER, Comitatus Bihariensis. Die historischen Ortsnamen von Ungarn Bd. 20, München, 1983; GY. GYÖRFFY, Árpád: Persönlichkeit und historische Rolle, Acta Ant. Hung. 28, 1976.
Sur Saint Etienne (Ier): T. BOGYAY, Stephanus rex, Wien-München, 1976; J. SZŰCS, König Stephan in der Sicht der modernen ungarischen Geschichtsforschung, Südost-Forschungen 31, 1972; GY. GYÖRFFY, König Stephan der Heilige, Bp., 1988.
Sur la population hongroise du XIe et du XIIe siècles, sur l’économie et la société: GY. GYÖRFFY, Zur Frage der Herkunft der ungarischen Dienstleute, Studio Slavica Academiae Sc. Hung. 22, 1976; I. G. BOLLA, Das Dienstvolk der königlichen und kirchlichen Güter zur Zeit des frühen Feudalismus, AUSB 17, 1978; GY. GYÖRFFY, Wirtschaft und Gesellschaft der Ungarn um die Jahrtausendwende, Graz-Wien-Köln, 1983; J. JAGAMAS, Beiträge zur Dialektfrage der ungarischen Volksmusik in Rumänien. Studia Memoriae Belae Bartók Sacra Bp., 1956. L. BENKŐ, A magyarság erdélyi megtelepedése a helynévanyag és a nyelvjárástörténet tükrében (L’établissement des Hongrois en Transylvanie selon le témoignage de la toponymie et de l’histoire des dialectes), Új Erdélyi Múzeum 1, 1990 et Magyar Múzeum 1, 1991.
Les agglomérations de la première époque árpádienne, monuments religieux et monuments d’art, la défense des frontières: GY. GYÖRFFY, Die Entstehung der ungarischen Burgorganisation, Acta Arch. Hung. 28, 1976; M. RUSU, Castrum, Urbs, Civitas. Transylvanische Burgen und «Städte» des 9. bis 13. Jahrhunderts, Berichte über den II. Internationalen Kongreß für Slawische Archäologie III, Berlin, 1973; K. HOREDT, Moreşti. Bd. 2. Grabungen in einer mittelalterlichen Siedlung in Siebenbürgen, Bonn, 1984, la critique détaillée de l’ouvrage: I. BÓNA, Arpadenzeitliche Dörfer, Kirche und Friedhof am Marosfluß, Acta Arch. Hung. 37, 1985; R. POPA, Streisîngeorgiu. Ein Zeugnis rumänischer Geschichte des 11-14. Jahrhunderts im Süden Transilvaniens, Dacia 20, 1976 – on y trouve l’excellente présentation d’une brillante fouille, ne comprenant tout de même pas de trouvailles roumaines remontant plus loin qu’au XIIIe siècle. Les plus anciens documents roumains de la région de Hátszeg datent du XIIIe siècle, voir IDEM, La începuturile evului mediu românesc. Ţara Haţegului (Au début du Moyen Age roumain. Le pays de Hátszeg), Bucureşti, 1988. Pour l’idée chimérique d’une Transylvanie sous domination «pétchénègue-coumane» aux Xe-XIIe siècles: M. RUSU, Quelques remarques d’ordre archéologique et historique sur les places fortes transylvaines des IXe-XIIe siècles, Actes du VIIe Congrès International des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques 2, Praha, 1971. Sur les églises hongroises précoces: GY. GYÖRFFY, Zu den Anfängen der ungarischen Kirchenorganisation auf Grund neuer quellenkritischer Ergebnisse. Archivum Historiae Pontificiae 7, 1969; IDEM, Structures ecclésiastiques de la Hongrie médiévale, in Miscellanea Historiae Ecclesiasticae V, Louvain, 1974.
Sur les monastères bénédictins: L. CSÓKA, Geschichte des benediktinischen Mönchstums in Ungarn, München, 1980.
Sur les plus anciens monuments de l’architecture religieuse et sur les mobiliers de tombe en Transylvanie: G. ENTZ, Die Baukunst Transilvaniens im 11-13. Jahrhundert, Acta Hist. Art. 14, 1968; R. HEITEL, Archäologische Beiträge zu den romanischen Baudenkmälern aus Südsiebenbürgens I-II, Revue Roumaine d’Histoire de l’Art 9, 1972 et 12, 1975. La seule fouille effectuée sur la place principale de Kolozsvár qui ait été publiée dans ses détails: I. MÉRI, Ásatás a kolozsvári főtéren, 1943 (Fouilles sur la Grande place de Kolozsvár en 1943), Bp., 1986. Sur la naissance des deux plus anciennes villes, avec des hypothèses en partie inacceptables: K. HOREDT, 674Die Anfänge von Karlsburg (Alba Iulia) und Klausenburg (Cluj-Napoca) in Siebenbürgen. Stadtkernforschung, Köln–Wien, 1987.
Une présentation détaillée et systématique de toutes les trouvailles de chaudière en terre cuite de l’époque árpádienne: M. TAKÁCS, Die arpadenzeitliche Tonkessel im Karpatenbecken, Bp., 1986, – précisons que la plupart des sites marqués correspondent à des villages abandonnés au cours de l’invasion des Mongoles en 1241-42 et dans la période de dépérissement qui suivit; la même chose est valable pour notre carte n° 9.
Sur la protection des frontières à l’époque árpádienne: H. GÖCKENJAHN, Hilfsvölker und Grenzwächter im mittelalterlichen Ungarn, Wiesbaden, 1972; Z. SZÉKELY, Beiträge zur Szekler-Frage in Süd-Ost-Transilvanien, Crisia 4, 1974; IDEM, Necropola medievală de la Peteni, SCIVA 41, 1990. La dernière étude sur la question des Sicules: I. BÓNA, Korunk II/12, 1991.
L’histoire de la monnaie hongroise a été résumée dernièrement par L. HUSZAR, Münzkatalog Ungarns von 1000 bis heute, Bp.-München, 1979.
Le style et l’âge du tympan de Gyulafehérvár du XIIe siècle ont été définis par E. MAROSI (Athleta Patriae, Bp., 1980).
Sur l’histoire des Roumains (Valaques) dans les Balkans aux VIe-XIIe siècles: G. SCHRAMM, Die Katastrophe des 6. bis 8. Jahrhunderts und die Entstehung des rumänischen Volkes, Südosteuropa-Jahrbuch 17, 1987; M. GYÓNI, L’œuvre de Kekaumenos, source de l’histoire roumaine, RHC 24, 1945; IDEM, Skylitzes et les Valaques RHC 25, 1947.
Du point de vue de notre époque, le livre de ŞT. PASCU, Was ist Siebenbürgen? Cluj-Napoca, 1983, publié en plusieurs langues ne peut être considéré tout au plus que comme un pamphlet politique. On ne doit cependant pas passer sous silence les chiffres par lesquels l’auteur essaie de faire croire à ses lecteurs peu versés dans les conditions médiévales l’impossibilité d’une immigration roumaine. II se tait sur le fait que 34% du territoire de Transylvanie est aujourd’hui encore couvert de forêts, proportion qui a dit être plus importante en remontant les siècles, les terres labourables n’ayant dépassé en 1865 encore 20% du territoire de cette partie du pays. Entre 271 et 1170 les surfaces montagneuses et couvertes de forêts ont pu occuper de temps en temps 90% même du territoire. Il en résulte qu’au début du Moyen Age, la Transylvanie n’avait tout au plus que 100 000 habitants; à certaines périodes, le nombre de la population était même bien inférieur (voir K. HOREDT, Das frühmittelalterliche… op. cit.). Pascu, lui, estime ce chiffre à 550 mille avant 1241, à 1 million 400 mille en 1500, à 1 million 800 mille en 1550. Le premier de ces chiffres égale à celui du relevé gouvernemental de 1710, les autres dépassent même le résultat du premier recensement fait en 1786, faisant état de 1 million 560 mille habitants. Sur cette population supposée quintuplée, voire décuplée, au Moyen Age, Pascu en désigne toujours 65% de Roumains, même alors qu’en 1930, selon le recensement officiel roumain, leur proportion ne représentait que 57,8% (en 1913: 53%). L’immigration des millions supposés par Pascu aurait en effet été impossible, mais dans l’Europe médiévale, il n’y avait nulle part des centaines de milliers ou millions d’habitants sur un territoire correspondant à celui de la Transylvanie. Pour appuyer son hypothèse, Pascu se réclame de l’historien américain John Matley qui dit: «la thèse de l’abandon de la Dacie et de son repeuplement par l’établissement massif des habitants arrivant de la région située au Sud du Danube est privée de tout fondement, elle n’a même pas valeur d’hypothèse, n’étant étayée par aucune source historique».
Précisons que la thèse «privée de tout fondement scientifique» d’une Dacie inhabitée pendant des siècles n’avait jamais été soutenue par aucun historien ou archéologue de valeur excepté les auteurs cités. D’autre part, l’«historien» américain doit bien avoir des préjugés ou être très engagé pour oublier qu’avant l’âge moderne pas un homme blanc ne vivait sur le continent américain.
Pour démontrer la majorité roumaine de 65% à travers toutes les époques, Pascu a recouru à la seule source médiévale paraissant utile à ses fins: la liste de la dîme ecclésiastique datant des années 1332-1337. ŞT. PASCU, Die mittelalterlichen Dorfsiedlungen in Siebenbürgen bis 1400, in Nouvelles Etudes d’Histoire, Bucarest, 1960, 135-148. S’appuyant sur les données de cette liste, l’auteur arrive à la conclusion erronée que jusqu’à l’an 1400, sur les 2600 villages connus il n’y avait que 1100 possédant une paroisse (hongroise ou saxonne); le reste, c’est-à-dire 1500 villages (60%) étaient donc habités par les Roumains orthodoxes. Pascu ne tient pas compte du fait simple qu’il y avait toujours plusieurs villages appartenant à la même paroisse, ce que GY. GYÖRFFY lui a déjà reproché: Zur Frage der demographischen Wertung der päpstlichen Zähntlisten, EHH, Bp., 1980, 61-85, en objectant que selon la méthode adoptée par Pascu, on pourrait bien affirmer que 60% des villages de la Pologne médiévale étaient habités par des Roumains orthodoxes. Une réfutation éclatante de l’hypothèse de Pascu a été fournie par l’examen minutieux des archidiaconés de Pata et de Heves de l’archevêché d’Eger. Il en résulte que la proportion des paroisses enregistrées sur la liste de dîme ecclésiastique et des villages (filia)non enregistrés mais existants déjà, selon les témoignages des diplômes, dans les diaconés de ces deux archidiaconés situées au milieu de la Hongrie purement catholique représente 1 à 3, parfois 1 à 4 ou 1 à 10. Donc le fait de n’enregistrer qu’une partie des villages sur les listes de dîme ecclésiastique correspond à une 675coutume répandue dans le pays, et non à une particularité transylvaine reflétant la répartition des catholiques et des orthodoxes. Voir l’étude de J. GY. SZABÓ, in Tanulmányok Gyöngyösről (Etudes sur Gyöngyös), Gyöngyös, 1984, PP. 41-64.

 

 

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