Gabriel Bethlen, Prince de Hongrie

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Gabriel Bethlen, Prince de Hongrie
Gabriel Bethlen, après avoir négocié avec les insurgés, entra en guerre, en août 1619, en tant que membre d’un système d’alliances autour de la Bohême.
Le lieu de son intervention était naturellement donné: l’ennemi commun de la moitié de l’Europe se trouvait à portée de sa main: la Maison des Habsbourg s’étant installée en Hongrie. Son intervention y était donc attendue indépendamment des développements de la politique internationale.
György (Georges) Rákóczi, le chef de l’opposition protestante en Hongrie royale, fils du Prince Sigismond, lui fit personnellement appel, et la grande majorité des seigneurs du pays étaient également favorables à l’idée de lutter aux côtés de Bethlen; les plus grands aristocrates le soutenaient car ils espéraient de lui le renforcement de leur propre pouvoir. Ils avaient, jusque-là, déjà bénéficié d’une situation favorable: ils avaient réussi à obtenir de Mathias II élu roi après la guerre de Quinze ans, la complète reconnaissance de leurs droits. Ils avaient également réussi à se réserver la direction des affaires intérieures et à exclure l’intervention du souverain dans toutes les questions concernant les rapports seigneur-serf. La seule chose qu’ils pouvaient encore souhaiter était d’avoir un roi national qui les protégerait de toute intervention étrangère. Les événements des dernières années les faisaient pencher vers cette solution. L’archiduc Ferdinand, qui remplaçait Mathias II tombé malade, gouvernait la Hongrie sans palatin depuis la fin de 1616, l’année de la mort de György Thurzó. Deux ans plus tard (Mathias vivait encore), il fut élu roi, mais trouva en face de lui une forte opposition car tous savaient que, dans les pays héréditaires où il régnait en tant qu’archiduc, il avait créé l’Etat modèle de la monarchie absolue en s’appuyant sur l’Eglise catholique. A l’horizon se dessinait donc, pour la noblesse de Hongrie, la sombre menace d’un pouvoir central renforcé.
Pour toutes ces raisons, Gabriel Bethlen devint pour eux un candidat à la 311royauté tout indiqué. Ils pouvaient espérer faire de lui le roi de la nation sans pour autant lui assurer une domination complète sur le pays.
Avec l’appui des aristocrates qui s’étaient mis de son côté, Gabriel Bethlen avançait très vite. Il était parti le 27 août 1619 de Gyulafehérvár et, le 21 septembre, il a déjà convoqué la première assemblée de ses fidèles sur le territoire du Royaume de Hongrie. Ils se réunirent à Kassa pour discuter des rapports futurs. Gabriel Bethlen arriva à la tête de son armée et des fidèles qui venaient de se ranger à ses côtés. L’assemblée définit ainsi son action: il n’était pas venu en ennemi mais pour porter secours, comme Jephté, dans la Bible, alla aider les fils d’Israel. Bref, il fut proclamé, face au roi, le représentant officiel de leur volonté.
Le mouvement de Bethlen continua à progresser. Lui-même participa, le 14 octobre, à la prise de Pozsony. Pendant ce temps-là, un de ses jeunes partisans, György Széchy, soumit les villes minières du Nord. Ainsi, une grande partie du Royaume de Hongrie se trouvait sous le contrôle de Bethlen quand, le 11 novembre, le palatin Zsigmond Forgách, sur sa demande, réunit la Diète. Au moment même où les débats commencèrent, les troupes de Bethlen s’unirent aux troupes de l’alliance tchèque-morave et arrivèrent sous les murs de Vienne.
Le siège de la capitale de l’Empire n’eut cependant pas lieu: le 29 novembre 1619, Bethlen se retira. L’action spectaculaire du Prince suscita des orages dans l’opinion publique aussi bien en Hongrie qu’à l’étranger. Non seulement il coupait court à une entreprise qui commençait bien, mais il abandonnait également ses alliés de Bohême. Lui-même en fournit une explication en invoquant le cours pris par les événements de son pays. En vérité, il s’était probablement rendu compte de l’impossibilité de prendre Vienne et il préférait subir une défaite morale que militaire. Il donna l’apparence d’avoir agi par décision souveraine et sa retraite ne provoqua finalement aucune altération de sa popularité dans le pays.
A la fin de 1619 ou au début de 1620, Bethlen arrivait au sommet de ses succès politiques au moment où les Ordres réunis en Diète lui proposèrent de devenir roi. Il ne l’accepta cependant pas. L’explication en était simple: les seigneurs avaient rédigé une charte précisant leurs conditions. Ils avaient donc élaboré le Code d’une République Nobiliaire idéale. Ils ne voulaient assurer aucun droit au roi en dehors de celui de convoquer la Diète et de ratifier les lois. En refusant la royauté, Bethlen refusa aussi ces conditions. Il fut cependant inclu dans les lois de la Diète un texte qui précisa que, conformément à la volonté unanime des Ordres du Royaume, le gouvernement et la direction du pays étaient remis sans conditions entre les mains de Gabriel Bethlen.

 

 

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